I have a dream (whiner version)
Je vous le dis aujourd'hui, mes amis, bien que, oui bien que nous ayons à faire face aux difficultés d'aujourd'hui et de demain, je fais pourtant un rêve. C'est un rêve profondément ancré dans le rêve du whiner.
Je rêve qu'un jour, notre nation se lèvera pour vivre véritablement son credo : “Nous tenons pour vérité évidente que tous les hommes n'ont été créés égaux devant la chatte.”
Je rêve qu'un jour, sur les tapis verts des casinos, les fils d'anciens poissards et les fils d'anciens chattards pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.
Je rêve qu'un jour, même l'ACF, un haut lieu où l'injustice et l'oppression créent une chaleur étouffante, sera transformé en une oasis de liberté et de justice.
Je rêve que mon fils vivra un jour dans une nation où il ne sera pas jugé sur la couleur de la river, mais sur la valeur de son 4bet light. Je rêve aujourd'hui !
Je rêve qu'un jour, en France, avec ses abominables livetards, avec ses croupiers qui n'ont aux lèvres que les mots d' « antes SVP » et « sit open », que là même en France un jour les petits freerollers et les petites starlettes de la TV-réalité avec les petits grinders et les petites sharkettes pourront se donner la main, comme sœurs et frères.
Je rêve aujourd'hui.
Je rêve qu'un jour toute paire d'As ne sera pas craquée, toute flush et toute quinte flopées seront gagnantes à l'abattage. Les runners-runners raboteux seront aplanis et les bad-beats tortueux redressés. Et la gloire de la déchatte soit révélée et toute chair la verra.
Librement inspiré du discours " I have a dream" de Martin Luther King.